Un voyage à la rencontre des hommes du "Nouvel Irak", monde à reconstruire où s'entremêlent pulsions de mort et frénésie de consommation.

En août 2014, fuyant la folie radicale et l’avancée des djihadistes du califat de l’Etat Islamique dans la plaine de Ninive, des milliers de familles chrétiennes, yézidies et musulmanes ont trouvé refuge dans la ville d’Erbil au Kurdistan irakien. Installées dans des camps de fortune, elles y vivent dans des conditions très précaires. Avril 2015, une délégation française est venue pour les fêtes de Pâques inaugurer la radio intercommunautaire Al-Salam, « La Paix », qui collecte et relaie les voix de ceux qui ont fui leur terre.

Après la libération de Qaraqosh lors de l’offensive de l’armée irakienne pour reprendre Mossoul, monseigneur Yohanna Petros Moshe, archevêque syriaque-catholique de Mossoul, Kirkouk et du Kurdistan revient dans la cathédrale de l’Immaculé (Al Thaeera), plus grande église catholique du Moyen-Orient entièrement ravagée par le feu et saccagée par les djihadistes de Daesh.

Depuis plus de deux ans, les hommes du C.O.S (Commandement des Opérations Spéciales) sont déployés au Levant et mènent, en toute discrétion, des opérations contre l’Etat islamisque. Au nord de l’Irak, ils ont joué un rôle majeur auprès des combattants kurdes dans les batailles de Mossoul et de Kirkouk. Issus des trois armes Terre-Air-Mer, ces commandos de l’ombre nous ont ouvert leurs portes en opération de soutien et d'accompagnement des Peshmergas contre les fous d’Allah.