De mai à décembre 2003, Sylvain Tesson a mis ses pas dans ceux des hommes qui, pendant un demi-siècle, ont fui le goulag ou l’oppression soviétique. Un voyage de 6 000 kilomètres, de la Sibérie jusqu’au sud de l’Eurasie, à pied, à cheval et à bicyclette. Une célébration de l’esprit d’évasion et un hommage rendu aux damnés du siècle rouge, qui choisissaient la liberté. Huit mois à la rencontre des survivants du système concentrationnaire et des peuples jalonnant ces chemins de fuite.

De mai à décembre 2003, Sylvain Tesson a mis ses pas dans ceux des hommes qui, pendant un demi-siècle, ont fui le goulag ou l’oppression soviétique. Un voyage de 6 000 kilomètres, de la Sibérie jusqu’au sud de l’Eurasie, à pied, à cheval et à bicyclette. Une célébration de l’esprit d’évasion et un hommage rendu aux damnés du siècle rouge, qui choisissaient la liberté. Huit mois à la rencontre des survivants du système concentrationnaire et des peuples jalonnant ces chemins de fuite.

Les pics oniriques des montagnes jaunes, des théiers et des mûriers à perte de vue, des champs dorés de colza et des essaims de villages pittoresques classés au patrimoine mondial de l'Unesco : voyage au coeur d'une chine éternelle dans la région du Huizhou

Le vin fait tourner la tête des Chinois. Sur les tables des banquets comme dans les vignes du fleuve jaune, une nouvelle génération de vignerons, inspirée jusqu’à la folie par les grands crus français, est en pleine révolution culturelle.

La ville impériale continue de se construire sur l'axe nord-sud cher à la cosmologie chinoise. De la Cité Interdite au palais d'Été, échappée belle dans la capitale d'un céleste empire Mao-capitaliste.

Aux marches du Tibet dans la province chinoise du Yunnan, Constantin de Slizewicz, un jeune français organise les caravanes Liotard ; des expéditions à l'ancienne avec 40 chevaux et muletiers tibétains sur les traces des aventuriers et missionnaires qui explorèrent cette région au début du XX° siècle.

Dans la province chinoise du Fujian, l’ethnie des Hakkas a créé d’étonnantes constructions de terre, rondes ou carrées ; les Toulou, véritables maison-forteresses où peuvent vivre plusieurs dizaines de familles. Classées au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, certaines ont plus de 600 ans. Voyage à la découverte d’un patrimoine architectural unique.

C’est une idée folle et déjà une belle réussite. Installée à Pékin depuis une dizaine d’année, la philosophe Christine Cayol y a créé une « Villa Médicis » privée, hébergée dans l’ancienne université franco-chinoise à deux pas de la Cité Interdite. Résidence d’artistes, lieu d’échanges et de culture, Yishu 8 est un pont jeté entre Asie et Occident.

Explorateur, reporter, écrivain, ce Toulonnais aux ascendances tatares et polonaises est avant tout un gentilhomme d’aventure installé aux marches du Tibet depuis plus de dix ans. A la tête de caravanes d’un autre siècle, il sillonne ces ailleurs avec quelques voyageurs, pour leur montrer qu’une autre vie existe, à l’autre bout du monde, dans ces « horizons perdus », ces royaumes à défendre où la sauvagerie peut se conjurer avec le plus vif raffinement.

On dit de Shanghai qu’elle est la New York du XXIéme siècle ! La capitale économique de la Chine est une des cités les plus vibrantes de la planète. Entre gratte-ciels et petites rues de l’ancienne concession française, en side-car ou en bateau, balade dans cette ville en perpétuelle transformation, l’ancienne perle de l’Orient.

Dans la province chinoise du Gansu, l'ancienne Amdo traditionnelle tibétaine, les femmes et les hommes de la manufacture Norlha tissent le khullu, ce duvet enfoui sous la toison des yaks leur permettant de survivre à -30° l’hiver, les températures de l’extrémité nord des hauts plateaux tibétains. A quelques encablures se trouve le monastère de Labrang Tashi Khyil. Fondé en 1709, il est l'un des six grands monastères Gelugpa, école du bouddhisme tibétain, dont le Dalaï-lama et le Panchen-lama sont les autorités spirituelles. Voyage dans un univers Tintinesque au possible…

Autour de la ville antique de Xi An, capitale de la province du Shaanxi et dernière étape de la légendaire « route de la soie », ballade en side-car Chang-Jiang 750 cc de fabrication locale, de vignoble en terrasse aux collines toscaniennes, de maisons troglodytes en pagode penchée, du mausolée de l’empereur Qin et son armée enterrée de 6 000 hommes, vieille de 2000 ans…

Coincé à plus de 2000 mètres entre les hautes vallées du Mékong et de la Salween aux marches subtropicales des confins du Tibet, le français Alexis de Guillebon, initiateur et jeune manager du projet "les sentiers du ciel" fait revivre les anciennes vignes des missionnaires qui pourraient se révéler un grand vin de l’Empire du milieu. Xiao Ling est le nom de ce nouveau domaine ; « la crête de montagne au dessus des Nuages » à l’image des paysages à couper le souffle qui entourent les villages

C’est le paradis décrit dans un roman célèbre, Les Horizons perdus, best-seller de l’anglais James Hilton. Il n’existait pas, jusqu’à ce que Pékin décide de donner vie à cette utopie en faisant d’une bourgade de nord du Yunnan la vitrine toc d’un Tibet apaisé… Depuis, touristes et investisseurs affluent.

C’est un périple qui ressemble aux photos que l’on voit dans les vieux exemplaires du magazine « National Geographic ». Une longue caravane de chevaux surchargés qui serpente les flancs d’un paysage lointain. Dans la province chinoise du Yunnan, Constantin de Slizewizc, un français fait revivre les expéditions en caravane des grands explorateurs. Une équipée hors du temps à travers les paysages magiques de l’Himalaya.

C’est durant trois semaines, sur les Marches Tibétaines entre les provinces du Yunnan et du Sichuan qu’une caravane traditionnelle de chevaux et de mules progresse par monts et par vallées à la rencontre du mythe de Shangri-la et de ses auteurs explorateurs du siècle dernier qui l’ont en inspiré. Un voyage nostalgique vers les horizons perdus.