Photographie de Thomas Goisque
Dune de Khongor, désert de Gobi (2003)


Biographie

Né à Suresnes en 1969, Thomas Goisque grandit à Compiègne aux portes de la forêt domaniale et part terminer ses études à Paris. Diplômé en 1995 de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (section photographie), il réalise son grand projet de fin d’études en Asie du Sud-Est au profit d’une O.N.G. française engagée dans la scolarisation des enfants des rues : Les enfants du Mékong. Il parcourt l’Asie du Sud-Est comme volontaire de septembre 1992 à mai 1993, et sera à nouveau volontaire en 1997-98 au nord du Cambodge. Les meilleures photographies de ses voyages sont rassemblées dans un livre Voyage aux pays du Mékong (Éd. Enfants du Mékong, 1998).

En décembre 1993, appelé sous les drapeaux, il devient photographe du Gouverneur Militaire de Paris avant de se porter volontaire pour une mission de la FORPRONU en Bosnie. Sergent, il rejoint alors le 7e Bataillon de Chasseurs Alpins en partance pour Sarajevo où il passe le rude hiver bosniaque sur le mont Igman comme radio du capitaine. Le témoignage poignant du quotidien de ces jeunes appelés du contingent est publié dans Le Figaro Magazine en avril 1995 et fait l’objet de son premier album : Bosnie hiver 95, journal de marche d’un casque bleu appelé (Éd. ADDIM, 1996). Pour sa photographie d’une patrouille gravissant les pentes verglacées du mont Igman, il remporte le prix Marc Flament du Ministère de la Défense en 1995.

Patrouille gravissant les pentes verglacées du mont Igman
Mont Igman, Bosnie (1994)

Lors de ses voyages au Vietnam, il rencontre des coopérants qui rêvent de rallier la France à bord d’une jonque chinoise qu’ils terminent de construire dans un chantier naval de Saigon. . L’aventure durera deux ans et Thomas Goisque rejoindra à plusieurs reprises l’équipage ; dans le golfe du Siam pour Le Figaro Magazine, le long des côtes de Madagascar, pour le passage du Cap de Bonne-Espérance et jusqu’à l’île de Sainte-Hélène. De très nombreux magazines publieront l’aventure et il publie alors son troisième album : De Saigon à Saint-Malo, visions de la jonque Sao Mai  (Éd. Transboréal, 2000).

En 2002, il embarque à bord dumagnifique voilier de Portes d’Afrique pour l’aventure littéraire et maritime imaginée par son ami du Figaro, Arnaud de La Grange ; faire le tour du continent avec un voilier de 85 pieds. De Toulon à Djibouti, de Luanda à Dakar, il sillonne les côtes africaines et aborde le continent par ses grands ports. Publiées dans Le Figaro et Le Figaro Magazine, ses photographies (en collaboration avec la photographe Véronique Durruty) font l’objet de deux nouveaux livres : Nouvelles d’Afrique et Sillages d’Afrique  (Éd. Gallimard, 2003).

En 2003, à quatre reprises en Russie, en Mongolie, au Tibet et en Inde, il rejoint Sylvain Tesson dans sa longue marche du cercle polaire arctique aux jungles du Bengale sur la trace des évadés du goulag et publie avec son compagnon de route un nouveau livre : Sous l’étoile de la liberté (Éd. Arthaud, 2005).

Couvertures de magazines
Figaro magazine (18 octobre 2003)     Animan (avril 2006)            

Peu de temps après la chute de Saddam Hussein à Bagdad, il part couvrir la fin du conflit irakien en compagnie de ses amis Arnaud de La Grange et Bertrand de Miollis et réalise avec eux le premier carnet de voyage géopolitique publié sous le titre : Irak année zéro (Éd. Gallimard, 2004).

La même année au Maroc, il sillonne avec le romancier Marc Dugain le Sud de l’Atlas et signe un nouvel album : Souss Massa Drâa, l’étoile du Sud marocain (Éd. Gallimard, 2005).

En 2006, Sylvain Tesson entreprend une nouvelle enquête au long cours, de la mer d’Aral à la Méditerranée, en passant par les mers Noire et Caspienne, le long des pipe-lines d’Asie centrale. Thomas Goisque le rejoint à deux reprises pour Le Figaro Magazine. Leur enquête fait l’objet d’un nouveau livre : L’Or noir des steppes (Éd. Arthaud, 2007).

Sa première photographie publiée dans Le Figaro Magazine du 28 avril 1995 est sélectionnée parmi les trente plus belles doubles-pages du magazine et est exposée sur les grilles du jardin du Luxembourg à l’occasion des 30 ans du magazine au printemps 2008.

Grilles du Luxembourg (juillet 2008)
Grilles du Luxembourg (juillet 2008)

Depuis plus de vingt ans, de Valparaiso à Vladivostok, de Saigon à Bagdad, de Kaboul au Cap de Bonne-Espérance, il parcourt le monde pour la presse magazine et ses reportages sont publiés en France comme à l’étranger.

Collaborateur régulier du Figaro Magazine depuis 1994, il y a déjà publié plus de soixante grands reportages et visité près de 90 pays. Parmi ses plus belles parutions : la traversée du golfe du Siam à bord d’une jonque avec le commandant Pierre Guillaume qui a inspiré le personnage romanesque du Crabe-Tambour, la remontée du Mékong avec le romancier Pierre Schoendoerffer de Saigon aux temples d’Angkor ou la rencontre émouvante avec des vétérans du débarquement de juin 44.

Photo du commandant Pierre Guillaume et de Pierre Schoendoerffer
Un reportage avec Pierre Schoendoerffer (2002) et Pierre Guillaume (1998), Tonkin

Il suit également les traces d’Arthur Rimbaud du Yémen à l’Éthiopie, participe à la traque d’al-Qaida menée par la Marine en mer Rouge ou arpente les plantations de thé à Darjeeling.

Pour National Geographic, il rend hommage aux poilus de 14-18 dans les carrières du Soissonnais.

Paris Match publie de nombreux sujets réalisés dans les vallées afghanes de Kapisa et de Surobi auprès des Légionnaires et des Commandos de Montagne engagés dans la lutte contre les Talibans.

Paris Match (10 avril 2008)
Paris Match (10 avril 2008)

Pour le magazine Géo, il boucle par deux fois le tour intégral du lac Baïkal : l’hiver sur un side-car par -35 °C et l’été à bord d’une barque à moteur.

Ses sujets sur le dernier train à vapeur d’Érythrée ou sur l’île de Sainte-Hélène paraissent dans le mensuel Grands Reportages.

Le magazine VSD publie ses images du raid automobile Le Cap–Paris et de son tour du Kirghizstan en side-car.

En commande pour les hors-séries Envie de partir du Figaro, il effectue avec Sylvain Tesson et Bertrand de Miollis de grands raids à moto au Rajasthan, au Cambodge, en Europe de l’Est et au Chili.

Photographie de Thomas Goisque
Raid moto au Chili (2007)

L’hebdomadaire Famille Chrétienne présente ses témoignages sur les catholiques oubliés du Vietnam, du Kenya et du Japon.

En Suisse, la revue Animan retrace la longue marche des évadés du goulag ainsi que son enquête sur le pétrole dans les steppes d’Asie centrale.

Après leur publication en France, ses voyages à moto au Tonkin, à Madagascar ou au Rajasthan paraissent également en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne. De son côté, l’agence Gamma revend certains de ses sujets à l’étranger, en Russie notamment. L’AFP diffuse son reportage chez les rebelles Béja dans l’Est soudanais.

Couvertures de magazines
Figaro Magazine (13 juillet 2002)      Spectacle du Monde (mars 2008)

Des quotidiens nationaux et régionaux comme Le Monde, Le Figaro, Ouest-France et La Croix mais aussi des hebdomadaires comme Le Figaro Magazine, Paris-Match, VSD, Le Point, L’Express, Le Nouvel Obs, Valeurs Actuelles, Point de Vue et les mensuels Géo, Grands-Reportages, Spectacle du Monde puisent régulièrement dans son fonds photographique.

A Irkoutsk, il fait la connaissance d’Arnaud Humann, français russophile installé en Sibérie depuis de longues années et marié à une jeune femme russe. Ensemble, Ils rejoignent à plusieurs reprises sur le lac Baïkal leur ami Sylvain Tesson, ermite six mois durant dans une cabane. Thomas Goisque publie avec lui deux nouveaux livres : un chez chez Transboréal en 2009 : Lac Baïkal, vision de coureurs de Taïga et un autre chez Gallimard en 2012 : Sibérie ma chérie.

Dès 2004 et jusqu’en 2013, en Afghanistan, il suit à plus de 20 reprises les soldats français en opérations dans les vallées de Kapisa et de Surobi pour plusieurs grands reportages publiés dans Paris-Match et pour la télévision. Il participe au tournage du documentaire « les commandos de l’impossible » diffusé sur M6 dans l’émission Enquête exclusive de Bernard de la Villardière et publie deux nouveaux ouvrages : Haute tension, des chasseurs alpins en Afghanistan (Edition Gallimard 2009) et D’ombre et de poussière (Edition Albin Michel 2013). A deux reprises, ses photographies de l’engagement militaire français en Afghanistan sont primées au Salon des Peintres de l’Armée et en 2014, il est lauréat du Prix Sergent Vermeille du Ministère de la Défense pour une image de l’opération Sangaris en Centrafrique.

Au coeur de l’hiver 2012, il réalise en side-car avec les écrivains-voyageurs Sylvain Tesson et Cédric Gras un raid de Moscou à Paris sur les pas des grognards de la Grande Armée de Napoléon lors de la sinistre retraite de Russie pour le 200e anniversaire. Le reportage est alors publié dans Paris-Match. L’aventure est raconté par Sylvain Tesson dans un recueil de photographies aux éditions Gallimard : Bérézina.

En 2013, il réalise un reportage corporate sur le travail des agents de l’entreprise TRK qui se battent pour entretenir le réseau électrique dans la taïga de Sibérie occidentale par des amplitudes thermiques de près de 100° au profit de l’entreprise française ERDF (aujourd’hui Enedis). Un album hors commerce est alors publié : Eclairer les confins (Albin-Michel 2013).

En octobre 2013, il part pour le mensuel Géo pour un grand reportage de 16 pages à Vladivostok et dans la région du Primorié avec l’écrivain voyageur Cédric Gras, ancien directeur de l’Alliance Française de Vladivostok, russophile auteur de plusieurs livres sur la Russie.

Le 5 et 6 juin 2014, à l’occasion du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, il réalise deux sauts en parachute à 300 mètres depuis un Dakota d’époque au dessus de Sainte-Mère-Eglise avec le dernier vétéran américain de la 101e Airborne autorisé à sauter à 93 ans. Pour le 75e anniversaire du D-Day en 2019, il saute à nouveau avec le Sergent Tom Rice – 98 ans - au dessus de Carentan et le reportage est publié dans Paris-Match.

Depuis novembre 2014, il parcourt la bande sahélo-saharienne avec les unités française de la force Barkhane au Mali, au Niger et au Tchad ; son travail est publié alors sur 10 pages dans l’hebdomadaire Paris-Match. D’autres reportages, notamment sur la Légion Etrangère au nord du Niger, sont publiés dans le Figaro Magazine, VSD, Le Point et L’Express. En janvier 2019, il suit avec Sylvain Tesson les commandos de montagne (GCM) dans une vaste opération contre les djihadistes dans la province frontalière du Liptako.

En mai 2016, il embarque avec Sylvain Tesson à bord du SNLE Le Vigilant – Sous-Marin Nucléaire Lanceur d’Engins – pour un reportage exclusif en plongée au large de Brest avant une mission de plusieurs mois dans l’océan atlantique, le sujet est alors publié sur douze pages et fait la Une du Figaro-Magazine.

En 2016, il réalise un grand reportage au Cambodge auprès de Christian et Marie-France des Pallières qui oeuvrent auprès des enfants des rues à Phnom Penh en créant l’association PSE – Pour un Sourire d’Enfant - le reportage est publié dans le Figaro-Magazine et fait l’objet d’un nouveau livre Les Pépites aux éditions Albin-Michel.

En novembre 2016 en Irak, il est avec Sylvain Tesson parmi les premiers journalistes dans le village chrétien de Qaraqosh aux portes de Mossoul, ils participent à la première messe célébrée dans la basilique meurtrie, le reportage fait la Une du Figaro–Magazine et est publié sur 12 pages exclusives.

En novembre 2017, il sort un nouveau livre avec son ami Sylvain Tesson aux éditions Albin-Michel qui retrace 25 années d’aventures à moto à travers le monde ; Inde, Vietnam, Mongolie, Chili, Madagascar, Sibérie, Népal, Sri Lanka, Maroc, Chine, Kirghizstan, Cambodge, Europe… c’est En avant calme et fou qui est un gros succès de librairie.

En septembre 2018, il participe au Raid aérien Toulouse-Saint-Louis qui suit la trace des héros de l’Aéropostale – Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry – dans un périple qui relie la capitale historique du Languedoc à la lagune sénégalaise d’où décollaient les hydravions de la compagnie Latécoère pour rejoindre le Brésil au dessus de l’atlantique. Le sujet est publié sur 10 pages dans le Figaro-Magazine.

En novembre 2018, il embarque pour 5 semaines à bord du Marion-Dufresne ; le bateau ravitailleur des Terres Australes et Antarctiques Française (TAAF) en mission aux iles Kerguelen, Crozet, Tromelin, Saint-Paul-et-Amsterdam dans les cinquantième rugissants, le repartage est publié dans les magazines Figaro-Magazine et Terre Sauvage.

En 2019 à bord d’un voilier de 28 mètres, il participe avec son ami Sylvain Tesson à un grand voyage maritime et littéraire sur les traces d’Ulysse et des héros d’Homère en mer méditerranée, l’histoire est publiée dans le Figaro-Magazine.

En avril 2019, après le violent incendie qui détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Thomas Goisque est le premier photographe à entrer et photographier le désastre quelques jours après le drame. Son reportage sera publié dans de très nombreux magazines internationaux et fera la Une du New York Times de son édition du 18 juillet 2019 ainsi qu’une géante double-page de son hors-série Pictures of the Years de décembre 2019.

En janvier 2020, il accompagne - avec l’écrivain Sylvain Tesson - le Groupe Militaire de Haute Montagne (GMHM) dans une expédition de paralpinisme dans le massif du Fitz Roy en Patagonie, le reportage est publié dans l’hebdomadaire Paris-Match et le film documentaire diffusé sur National Geographic Channel.

Avec Sylvain Tesson et une poignée d’amis, il monte « l’Opération Lupin » ; une escalade de l’Aiguille Creuse dans les falaises d’Étretat pour rendre hommage à Maurice Leblanc, le sujet fait la Une du Fig-Mag.

En novembre 2020 et en janvier 2021, il accompagne – toujours avec Sylvain Tesson – les légionnaires du 3e REI en Guyane pour leur entrainement au CEFE – Centre d’Entrainement en Forêt Équatoriale - et dans leurs missions contre l’orpaillage illégal au cœur de la jungle, le reportage fait à nouveau la Une du Figaro-Magazine.

En décembre 2020, une adaptation en bande-dessinée du récit Bérézina de Sylvain Tesson est publié chez Casterman, Thomas Goisque devient ainsi héros de BD au même titre que Tintin ou Buck Danny !

En février 2021, lors d’un voyage en Grèce dans les pas du poète anglais Lord Byron, il grimpe les falaises de Krionérion qui surplombe la lagune de Missolonghi avec le champion d’escalade Daniel Dulac et l’écrivain Sylvain Tesson pour rendre hommage aux héros du Philhellénisme et de la guerre d’indépendance.

Aux iles Falkland ou Malouines, pour le 40e anniversaire des combats opposants le Royaume-Uni à l’Argentine, à Stalingrad pour commémorer les sept mois terribles de l’hivers de 1942-43, avec les hommes du COS (Commandement des Opérations Spéciales) pour un numéro spécial du Figaro-Magazine et à Moscou pour le retour de la dépouille du général napoléonien Charles Etienne Gudin, en Moldavie et Transnistrie aux portes de l’Ukraine, en Syrie aux pays des premiers chrétiens, les reportages s’enchainent et ne se ressemblent pas !

En mars 2022, avec ses amis François, Clément et Sylvain, il parcourt 2 800 kms à moto au Moyen-Orient sur les traces de Thomas Edward Lawrence - Lawrence d’Arabie – en Jordanie, Syrie et au Liban de Aqaba à Beyrouth en passant par le Wadi Rum, Pétra, Damas, la cité antique de Palmyre et la citadelle d’Alep jusqu’au Krak des chevaliers et les contreforts du mont Liban.

En septembre 2022, il embarque deux semaines à bord du voilier affrété par l’écrivain de Marine Sylvain Tesson parti trois mois durant suivre les traces des celtes de la Galice à la Bretagne, de la Cornouaille au pays de Galles, des côtes Irlandaises aux iles Shetland au nord de l’Ecosse.

En novembre 2022 sort en librairie une réédition de l’album En avant, calme et fou (ed. Albin Michel) fort d’un large chapitre sur le raid moto au Moyen-Orient.

Tous ses reportages – plus de 200 à ce jour et près de 35 000 images - sont consultables sur son site internet qui est mis à jour régulièrement et permet de suivre l’actualité de ses parutions mensuelles : www.thomas goisque-photo.com

Il publie également ses images sur Instagram : @thomasgoisque et sur sa page Facebook professionnelle : https://www.facebook.com/thomasgoisquephoto

Thomas Goisque vit aujourd’hui dans une ancienne ferme en Picardie avec sa femme Geneviève et leurs cinq enfants. Il est Peintre Officiel de l’Armée (POA) et membre de la Société des Explorateurs Français (SEF).

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